jeudi 5 juin 2014

L'îlot du bonheur




Yves et Béatrice ont l'immense privilège de pouvoir disposer d'un bungalow familial sur un îlot du large. Et ils nous ont fait l'immense privilège de nous inviter à passer quelques jours en leur compagnie. Une version calédonienne du Château de ma mère et de la gloire de mon père.


L'îlot

Bonheur de vivre

Une fois, notre voiture de location en notre possession, nous partons en direction du nord pour retrouver tout ce beau monde. Le soleil est radieux. Le lagon annonce déjà des couleurs exceptionnelles. Nous garons les véhicules chez un local avant d'embarquer. Yves a prévu des rations pantagruéliques qu'il charge sur le bateau à moteur. 


Yves et le requin

Incontestablement, le séjour s'annonce gourmet. Nous retrouvons aussi Momo, un ami de la famille, chasseur et pécheur de son état, et deux neveux de Béatrice qui ont entre dix et quinze ans. Bob, ancien gendarme, nous rejoindra par la suite. La fine équipe est plus qu'habituée à séjourner dans cet endroit qui est juste magnifique.



 La pointe

Au cœur du lagon, on arrive par la mer après une vingtaine de minutes de navigation où la vigilance s'impose pour ne pas percuter des récifs affleurants. Yves, avec Momo en soutien, se débrouille comme un chef, dans ce lagon qu'il connaît comme sa poche. 


Pour une histoire d'assurance

L’îlot est là, où milieu de nulle part . Sur une plage abandonnée en guise de ponton, comme des Robinson de luxe, nous débarquons sur cette parcelle de bonheur, accompagnés de ses gardiens.


 Motifs

La cabane est parfaitement adaptée à l'éco-système local avec notamment les toilettes les plus beaux du monde. Une vaste pièce, ouvert à tous les vents, sert de lieu de vie où nous nous prenons nos repas. Un dortoir aux couleurs chamarrées, style robes mission, permet de dormir du sommeil du juste. La famille d'Yves dispose de ce paradis depuis une cinquantaine d'années. 

 Plage abandonné

Tels des pionniers combatifs, elle a construit de ses mains ce refuge marin improbable. Pendant quatre jours de suite, nos journées seront rythmées, dans l'ordre, par les sorties de pêche matinale, les apéros débriefing au whisky coca ultra frais, des déjeuners à partir de la pêche du jour, de longues siestes en mode méditative, des après-midi largement buissonnières et des soirées conviviales. Nickel.



 Lieu des agapes

Pêches miraculeuses

Les parties de pêche sont exceptionnelles. Nous partons à six heures et demi du matin dans la quiétude du crépuscule. Yves, Momo et Bob sont de véritables professionnels et nous apprennent beaucoup. Ils connaissent tous les coins et recoins du lagon pour que la pêche devienne systématiquement miraculeuse … ou presque.
  
Béatrice au grand cœur

 La première difficulté est de s'extraire des récifs pour rejoindre le lagon. Un matin, une secousse impromptue et violente nous rappelle que l’hélice du moteur vient de percuter à pleine vitesse un morceau de récif corallien malgré les avertissements de Momo qui avait gardé un œil sur l’horizon. Heureusement, il n'y aura aucune conséquence. Une énorme épave posée sur la barrière de corail démontre bien qu’un oubli peut être fatal.


 Pêche de jour

Nous pêcherons aussi bien en statique qu'à la traîne, aussi bien dans le lagon qu'au large. L'eau est d'une telle clarté que nous pouvons voir très distinctement notre ligne attaquée par tous les poissons du lagon, notamment tout un tas de loches. Aymeric verra même sa ligne devenir la cible d'un requin pointe noire tournoyant autour de l'objet de ses rêves. 


C'est parti

Sabine sera-t-elle prête à plonger à l'eau si la ligne se bloque dans la pierraille ? Pas sûr. Sabine finira ces parties de pêche sans aucun poisson. Aymeric, plus glorieux, finira avec deux prises méritantes. Yves, Momo, Bob ainsi que les neveux en prendront aussi de belles qui constitueront la base de nos déjeuners journaliers. Les restes de poissons seront distribués aux « bagnards » de la côte (des poissons rayés en fait) par une Sabine plus que jamais proche de la nature.



La nourrice


Un matin, nous avons droit à un cadeau des dieux. Le lagon, comme le vent d'ailleurs, est d'un calme absolu, quasi soupçonneux. Entonnement, chacun de nos arrêts se solde par un néant poissonneux. Nous ne comprenons pas vraiment pourquoi. Soudain, on repère un aileron sortant de l'eau. Un deuxième apparaît, puis un troisième, puis enfin des dizaines et des dizaines. 

 De loin

Dans un ballet incessant, des dauphins suivent notre embarcation. Yves tapotant sur la coque pour les interpeller. Ils ouvrent la voie pour notre bateau, puis jouent en sautant dans tous les sens. Un moment unique et grandiose.


 De près

Farniente à la sauce locale

Nos journées s’égrènent tranquillement entre le lever et le coucher du soleil. Yves cuisine les poissons mieux que personne. Ils se révéleront tous délicieux.


Easy Sab

Momo nous gratifie de bonnes préparations à base de cerf qu’il a lui-même chassé : carpaccio à la mode calédonienne, spaghettis à la carbonara façon Momo ou encore steaks de cerf en aller-retour sur le grill. Un régal. 



Les plus beaux toilettes du monde

Nous échangeons sur l’histoire calédonienne. Ils sont intarissables sur leurs anecdotes vécues. En fin de journée, nous faisons le tour de l’îlot en admirant les montagnes des alentours et les dégradés du lagon. Nous jouons des parties de cartes endiablées avec les neveux avec le sentiment de retrouver Antoine et Louis-Armand. 



Au crépuscule

Quelques parties volley-ball aquatique nous divertissent. L'eau est d'une d'une température parfaite. La nuit venue, nous partons avec Yves à la « chasse » aux oiseaux pour les observer de près. Franche rigolade aux rendez-vous.



 A l'horizon

Ces quelques jours passées en compagne d’Yves et Béatrice seront un véritable ravissement et une expérience inoubliable. Un grand merci à eux. De notre côté, le seul regret est de ne pas pouvoir se rendre sur cet îlot tous les week-ends !


 Partir ou rester, telle est la question

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