vendredi 23 août 2013

Un souffle de liberté sur l'île de Waiheke

Après notre premier jour de travail dans les vignes, nous disposons, dès le lendemain, d'un jour de repos, le fameux « day off ». Nous décidons de quitter notre campagne tranquille pour partir à la découverte de l'île de Waiheke, décrite comme le joyau du golfe d'Hauraki.

 Le néo-zélandais est caboteur

Le réveil nous révèle des douleurs sur des muscles inconnus de cuisses. D'entrée de jeu, la rando s'annonce éprouvante. Wayne nous amène à Auckland dès 7 heures du matin. Nous pouvons prendre le premier bateau. Le temps est incroyablement beau. Un soleil radieux nous réchauffe de ses rayons protecteurs. La ville d'Auckland s'éloigne progressivement. Nous passons devant un chapelet d'îles volcaniques. Le ciel et la mer se battent en duel pour savoir lequel des deux a le bleu le plus pur. Les terres sont, quant à elles, d'un vert absolu. Il faut bien que la pluie régulière serve à quelque chose ! Le bateau est désert ou presque. Après une petite heure de navigation, nous arrivons à destination.

 Émeraude au milieu d'un saphir

Après réflexion, nous choisissons d'arpenter l'île par le nord pour une promenade de quelques heures. Nous empruntons un chemin à travers la forêt pour rejoindre la ville principale de l'île. Les couleurs sont superbes. La mer n'est jamais très loin. Nos membres endoloris se décontractent peu à peu.

 Compagnon du ciel

Un café chaud s'impose comme une nécessité pour se réchauffer, suite à notre réveil aux aurores. Nous passons devant une baie ouverte sur l'océan. Des îles effleurent dans le lointain. Le soleil est hypnotisant. Nous tombons sur un café idéalement placé sur une butte face à la mer. Sa vue est tout simplement magique. 

 Vue scintillante depuis le café

Profitant de ce havre de paix, nous devons déployer des efforts surhumains avant de réussir à engager notre promenade du jour. Nous passerons quatre heures le long de la côte à alterner entre plages parfaites, collines verdoyantes, îles rocheuses et mer infini. Le lieu est réellement enchanteur. C'est notre premier véritable contact avec la Nouvelle-Zélande, telle qu'on l'imagine. Cela s'annonce pas mal.

 L'intérieur n'est pas mal non plus

Le long d'un sentier parfaitement entretenu, nous enchaînons les propriétés qui jouissent de vue exceptionnelle. D'une architecture épuré (style cabane de luxe) et très moderne, les maisons sont en bois et ouvertes sur la nature grâce à une multitude d'ouvertures vitrées. Il s'agit des résidences secondaires des riches familles d'Auckland. Chacune d'entre elles donnent envie de s'y arrêter des heures, voire une vie. Sabine s'imagine déjà propriétaire de toutes ! 



 Et pourquoi pas celle-ci !

Nous croisons un couple de retraités assis sur un banc, au milieu de nulle part, qui jouissent de leurs victuailles face à la mer. Simple mais parfait. Ils ont conscience de vivre des moments d'exception depuis qu'ils se sont installés sur l'île. On les comprend.

 Leçon de piano

La rando n'est pas très difficile. Nous multiplions les baies où nous ne résistons pas longtemps avant de musarder sur des rochers. La côte s'ouvre sur l'horizon au fur et à mesure de notre avancée pour nous laisser admirer de nouveaux paysages. 

Azur de l'eau

Des vignes s'étirent entre deux forêts touffus. L'harmonie entre la mer conquérante et la terre qui se fraye une existence parmi elle, est prodigieuse. Les embruns nous régénèrent de leur fraîcheur. Sabine ose le T-shirt grâce à la température printanière. Vivement la suite.

Vogue la galère

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