Après
notre premier jour de travail dans les vignes, nous disposons, dès
le lendemain, d'un jour de repos, le fameux « day off ».
Nous décidons de quitter notre campagne tranquille pour partir à la
découverte de l'île de Waiheke, décrite comme le joyau du golfe
d'Hauraki.
Le néo-zélandais est caboteur
Le
réveil nous révèle des douleurs sur des muscles inconnus de
cuisses. D'entrée de jeu, la rando s'annonce éprouvante. Wayne nous
amène à Auckland dès 7 heures du matin. Nous pouvons prendre le
premier bateau. Le temps est incroyablement beau. Un soleil radieux
nous réchauffe de ses rayons protecteurs. La ville d'Auckland
s'éloigne progressivement. Nous passons devant un chapelet d'îles
volcaniques. Le ciel et la mer se battent en duel pour savoir lequel
des deux a le bleu le plus pur. Les terres sont, quant à elles, d'un
vert absolu. Il faut bien que la pluie régulière serve à quelque
chose ! Le bateau est désert ou presque. Après une petite
heure de navigation, nous arrivons à destination.
Émeraude au milieu d'un saphir
Après
réflexion, nous choisissons d'arpenter l'île par le nord pour une
promenade de quelques heures. Nous empruntons un chemin à travers la
forêt pour rejoindre la ville principale de l'île. Les couleurs
sont superbes. La mer n'est jamais très loin. Nos membres endoloris
se décontractent peu à peu.
Compagnon du ciel
Un
café chaud s'impose comme une nécessité pour se réchauffer, suite
à notre réveil aux aurores. Nous passons devant une baie ouverte
sur l'océan. Des îles effleurent dans le lointain. Le soleil est
hypnotisant. Nous tombons sur un café idéalement placé sur une
butte face à la mer. Sa vue est tout simplement magique.
Vue scintillante depuis le café
Profitant
de ce havre de paix, nous devons déployer des efforts surhumains
avant de réussir à engager notre promenade du jour. Nous passerons
quatre heures le long de la côte à alterner entre plages parfaites,
collines verdoyantes, îles rocheuses et mer infini. Le lieu est
réellement enchanteur. C'est notre premier véritable contact avec
la Nouvelle-Zélande, telle qu'on l'imagine. Cela s'annonce pas mal.
L'intérieur n'est pas mal non plus
Le
long d'un sentier parfaitement entretenu, nous enchaînons les
propriétés qui jouissent de vue exceptionnelle. D'une architecture
épuré (style cabane de luxe) et très moderne, les maisons sont en
bois et ouvertes sur la nature grâce à une multitude d'ouvertures
vitrées. Il s'agit des résidences secondaires des riches familles
d'Auckland. Chacune d'entre elles donnent envie de s'y arrêter des
heures, voire une vie. Sabine s'imagine déjà propriétaire de
toutes !
Et pourquoi pas celle-ci !
Nous croisons un couple de retraités assis sur un
banc, au milieu de nulle part, qui jouissent de leurs victuailles face
à la mer. Simple mais parfait. Ils ont conscience de vivre des
moments d'exception depuis qu'ils se sont installés sur l'île. On
les comprend.
Leçon de piano
La
rando n'est pas très difficile. Nous multiplions les baies où nous
ne résistons pas longtemps avant de musarder sur des rochers. La
côte s'ouvre sur l'horizon au fur et à mesure de notre avancée
pour nous laisser admirer de nouveaux paysages.
Azur de l'eau
Des vignes s'étirent
entre deux forêts touffus. L'harmonie entre la mer conquérante et
la terre qui se fraye une existence parmi elle, est prodigieuse. Les
embruns nous régénèrent de leur fraîcheur. Sabine ose le T-shirt
grâce à la température printanière. Vivement la suite.
Vogue la galère
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