dimanche 25 août 2013

Kaikoura, mon amour

Sur la route de Christchurch, une halte à Kaikoura s'impose. Nous savions l'endroit exceptionnel. Nous allons être totalement bluffés. Depuis Nelson, le bus serpente le long de la côte en se frayant une place à côté de montagnes majestueuses. Un soleil ravageur illumine un ciel parfaitement pur. Enfin ! La luminosité est d'une brillance exceptionnelle et nous éblouit totalement. En chemin, nous traversons la ville de Seddon qui a connu la semaine dernière une série de tremblements de terre. La route en garde encore quelques stigmates.

Premiers émois

Nos lourds sacs sur le dos, nous atteignons l'Albatros Backpackers, notre refuge pour quelques jours. Immense maison de bois, l'endroit est très agréable et accueille des voyageurs venus du monde entier dans une grande salle commune psychédélique où un feu de bois réchauffe l'atmosphère. L'ambiance est excellente et nous avons la chance de tomber le jour d'un banquet asiatique confectionné de mains de maître par une taiwanaise de passage qui nous régale dans sa soupe coco et de ses pâtes végétariennes.

L'albatros déploie ses ailes

Devant un paysage hallucinant de beauté, nous ne pouvons résister à la tentation immédiate d'admirer le coucher de soleil. Nous louvoyions le long d'une mer démontée où les vagues puissantes du Pacifique viennent se briser sur le rivage. Kaikoura est une péninsule qui offre un point de vue vue unique puisque cette avancée de terre propose, au milieu de l'eau, un balcon trônant face aux montagnes.

Arbre à la dérive

Tous les cents mètres, nous nous arrêtons pour admirer ce spectacle irréel et tentons de fixer à jamais dans notre mémoire ces images à couper le souffle. 


Saveurs du soir

Notre escapade nous porte jusqu'à une colonie de phoques installée à la pointe orientale. Comme au cirque, les bébés phoques s'agitent dans l'eau et suscitent l'émerveillement d'une Sabine qui ne souhaite plus que les prendre dans ses bras pour les caresser. 

Comme une moule sur son rocher

Nous zigzaguons entre des spécimens massifs, nonchalamment posés sur les rochers émergés. Le soleil se couche lentement et irradie les sommets d'une palette de couleurs claires. 

 Colonie de peuplement

Vision d'un paradis bleu

Le lendemain, nous entreprenons le tour complet de la péninsule. Nous gambadons à travers des champs où les moutons règnent en maître au milieu de paysages rappelant les doux alpages suisses. Nous avons bien du mal à distinguer le bleu de la mer de celui du ciel. Le chemin, facile, multiplie les points de vue d'une grande beauté.

A l'attaque !

Nous croisons un randonneur qui nous met en garde contre un oiseau, un magpie, qui attaque lorsque de la traversée de chasse gardée. Nous nous munissons donc de deux gourdins pour se défendre. Croyant avoir trompé sa vigilance, nous baissons légitimement la garde … et nos bâtons. C'est le moment qu'il choisit pour effectuer, par derrière, une descente en piqué sur nos cranes. Surpris, nous partons dans un sprint fou qui a le goût de la fuite. Le danger a disparu. Sauvés ! 

 Suisse éternelle

Nous ne nous lassons pas de ces panoramas idylliques que nous parcourons maintenant avec plus de sérénité. Nous tentons désespérément de voir une baleine à l'horizon ou quelques bancs de dauphins. Peine perdue. Sur le chemin du route, pour notre quatre heures, nous goûtons au fish and chips local. Excellent. 


 Canada intemporel

Nous stoppons encore une bonne heure pour profiter des montagnes qui semblent himalayennes alors qu'elles peinent à dépasser les deux mille mètres. L'hiver austral a eu le bon goût de revêtir leurs sommets d'une neige d'un blanc immaculée, puis le soleil couchant de les pourprer. Image de perfection. On aimerait se faire phoque ou vache !

 
  Meuh !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire