vendredi 25 juillet 2014

New York ... New York

En cette fin de mois de novembre 2013, notre vol Qantas nous a mené en toute tranquillité de la chaude Los Angeles à la très froide ville de New York. La semaine s’annonce sympathique avec plusieurs personnes qui nous rejoignent pour la dernière semaine de ce tour du monde qui touche, malheureusement, à sa fin. Cette ultime étape new-yorkaise nous paraissait inatteignable. Et pourtant, elle est là.



Des retrouvailles dans un froid polaire

Avant même d’arriver à New York, une première déception a pointé le bout de son nez. En raison de causes abracadabrantesques, Thomas et Clarisse ne peuvent être finalement présents. Cette nouvelle est d’autant plus triste qu’ils ont été les premiers à témoigner une volonté de venir (ce qui nous avait bien surpris à l’époque). Ils avaient même acheté leurs billets d’avion dès le printemps. Notre grande surprise fut donc de savoir qu’ils venaient. Une encore plus grande surprise fut de savoir qu’ils ne venaient pas. En fait, Thomas a été victime d’une crise d’appendicite qui a rendu tout voyage impossible. Dommage. En tout cas, on vous a bien regretté la famille Galea.



Finalement, seront présents sur les bords de l’Hudson, les deux sisters de Sabine, Juliette et Florence, toujours fidèles au poste, Amélie, notre amie chambéro-javanaise, JB, en dispo lui aussi et une ami de Florence, XXX. Clarisse nous avait dégoté un appartement chez AirbNb suffisamment spacieux pour que nous ayons tous un couchage digne de ce nom. Situé à Brooklyn, et à quelques encablures d’un quartier juif ultra-orthodoxe, il se révéla une base intéressante, une fois quelques problèmes techniques réglés. Nous nous y réchaufferons le soir venu et prendrons chaque matin de solides petits déjeuners grâce à la superette du coin ouverte 24 heures sur 24. Le premier jour, nous trompant de direction, nous sillonnerons le quartier ultra orthodoxe en croisant ses habitants aux allures sorties d’un autre âge.

A la visite de Manhattan

Comme à San Francisco, notre visite de New York fut des plus classiques. Nous commencerons par la visite de l’interminable Metropolitan Museum of Art (MET) qui possède des collections absolument splendides. On a la certitude maintenant que toutes les statues des temples asiatiques (pas seulement d’Asie) ont fini dans un musée ou une collection particulière en Occident. La visite au Museum of Modern Art fut également une grande réussite. Les pièces sont plus parfaites les unes que les autres. On a en plus eu la chance de tomber sur une très jolie exposition Matisse, une autre sur les jeux vidéos et même une diffusion d’un film d’auteur en fin de journée. La collection Frick, à côté de Central Park, se révèle aussi une bonne trouvaille avec certes, peu de pièces, mais bien mises en valeur dans un environnement d’époque impressionnant. Si certaines parties du monde manquent d’argent, définitivement ce n’est pas le cas de New York !

Manhattan

Les filles se sont senties obligées d’assister à une messe dans une paroisse d’Harlem. Avec une assistance remplie de membres de la classe moyenne afro-américaine fière de sa réussite, elles ont eu droit à un show payant tout en musique et en imprécation chaleureuse. Bien sûr, nous sommes allés voir la statue de la liberté de près et l’incroyable sky-line depuis le musée d’Ellis Island. Nous avons aussi visité le mémorial du 11 septembre qui, malgré le froid et une certaine sobriété, dégage une vraie émotion au milieu des nouvelles tours du World Trade Center. Nous n’avons pas non plus pu échappé au sommet du Rockefeller Center pour embrasser tout Manhattan en pleine nuit

A marche forcée

Durant une froide matinée sans nuage, nous avons traversé Central Park entre les joggeurs et les flâneurs du dimanche. Nous avons aussi eu le temps de déambuler dans le quartier de Greenpoint, puis de traverser le Brooklyn Bridge au cours d’une magnifique ballade aux vues spectaculaires sur Manhattan. En pleine nuit, nous avons traîné le long de la High Line, parc urbain aménagé autour d’une ancienne voie de train réhabilité et entouré de lofts plus new-yorkais que jamais. Nous avons ainsi pu constater l’ancrage plus développement durable de New York sous l’influence de l’ancien maire Michael Bloomberg. Des efforts considérables ont aussi été déployés pour réaménager certains secteurs trop longtemps laissés à l’abandon. La ville paraît maintenant plus sûre. Cela fut au prix d’une exclusion sociale forte. Sans un énorme pouvoir d’achat, aucune porte de salut dans cette ville à la richesse scintillante.

Un temple de la consommation

Nous étions à New York durant la semaine de Thanksgiving. Cette dernière est aux Etats-Unis la période des retrouvailles en famille mais surtout celle des soldes avec le fameux Black Friday. Nous avons donc eu droit, devant les magasins, aux queues interminables en pleine nuit et dans un froid d’enfer. Des consommateurs surmotivés attendaient pendant des heures pour être les premiers à profiter d’offres alléchantes. On avoue que l’on en n’a pas fait partie. Pour autant, nous avons eu la fièvre acheteuse (surtout Aymeric) dans les différentes enseignes mondialement connues. La visite de certains magasins sur la cinquième avenue a été un monument, notamment celle de l’apple store, ou encore du Hollister store ou de l’enseigne Uniqloo. Seule Juliette n’a pas réussi à trouver son jeans pendant qu’Aurélie dévalisait toutes les boutiques.

Niveau sortie, on a globalement été très sage. Le froid ambiant ne plaidant pas vraiment pour une movida new-yorkaise. Pour autant, nous avons passé une excellente soirée en plein Greenwich Village dans un club de blues, le Terra Blues, avec une excellente tête d’affiche NOM DU GARS A RETROUVE. Le chanteur a envoyé un très bon jeu de guitare, très hendrixien, que nous écoutions avec nos cocktails en main. Au cours de la soirée, Aymeric pourra même s’acheter des cigares confectionnés à la main par un dominicain installé dans un bar.

Fin de partie

Nous avons terminé notre semaine à visiter les quartiers incontournables : le Chinatown, le Financial district et son taureau de Wall street, un Little italy de moins en moins italien, un Greenwich village sans fleurs, Chelsea, Tribeca, Soho, et biensûr un Times Square en plein travaux. Nous n’avons pas réussi cependant à organiser une visite au siège des Nations-Unis.



Une petite visite familiale chez le cousin d’Aymeric Barthelemy, sa femme Quiterie et leurs enfants achèvera de nous faire découvrir la Stuyvesant town. Leur accueil parfait nous permettra de goûter aux délices de la vie new-yorkaise depuis un point de vue français. Attendre leurs enfants se chamailler en anglais tout en corrigeant les expressions de leurs parents fut tout simplement incroyable. Encore un grand merci à eux pour leur accueil attentionné et leurs conversations … le tout … sous une gravure de la basilique de Fourvière. Le retour est imminent. L’aéroport international John-F.-Kennedy n’attend plus que nous. Le voyage touche à sa fin. Demain Londres et puis Lyon. Cherchez l’erreur.



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